La majorité des écoles gouvernementales de la capitale yéménite vivent dans une atmosphère de grande tension à cause du désengagement du gouvernement houthis de payer les salaires des enseignants alors qu’il a déjà signé un accord stipulant le déblocage de la moitié de ces mêmes salaires.
Les autorités houthis continuent d’essayer de convaincre les instituteurs d’accepter de travailler bénévolement ; une proposition rejetée par les concernés qui accusent le gouvernement de dépenser d’importantes sommes d’argent dans l’organisation de fêtes et de célébration tout en continuant d’ignorer les besoins de l’éducation.
Notons par ailleurs que le gouvernement houthis a déjà menacé de remplacer tous les instituteurs tout en annonçant le coup d’envoi de la nouvelle année scolaire mais qu’il a largement échoué pour les deux annonces. Cet échec a poussé le gouvernement à signer l’accord suscité pour qu’il s’en désengage tout juste après.