Le bilan de l’attaque aérienne ayant visé, mercredi dernier, un centre de refuge des migrants, situé dans la banlieue de Tripoli, a atteint les 170 victimes et blessés le tout dans une large dénonciation et des appels à l’ouverture d’une enquête indépendante sur l’attaque.
Selon le dernier bilan, 44 personnes sont décédées alors que 130 ont été blessées, le bilan comprend des femmes et des enfants. Le secrétaire-général des Nations-Unies, António Guterres, a condamné le bombardement et appelé à l’ouverture d’une enquête indépendante et à un cesser-le-feu immédiat en Libye en vue de relancer le dialogue politique.
António Guterres a expliqué que cette attaque démontre que les migrants et réfugiés ont plus que jamais besoin d’un refuge sûr, d’avoir des traitements sérieux de leurs dossiers ou qu’ils soient reconduits, en sécurité, chez eux.
De leur côté, les Nations-Unies, l’Union européenne, l’Union africaine, la Ligue Arabe et plusieurs pays du monde ont condamné cette attaque. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et l'Organisation internationale pour les immigrés ont sévèrement critiqué le bombardement et ont appelé, dans un communiqué, à une enquête urgente.
Le président de la délégation en Libye, Ghassen Salamé, a lui aussi condamné l’attaque expliquant qu’elle représente un crime de guerre. L’intéressé a appelé la communauté internationale à ‘appliquer les sanctions pour tous ceux qui sont impliqués, d’une manière ou d’une autre dans cette attaque’.
De son côté, la Commission de l’Union africaine a réclamé, dans un communiqué, une enquête indépendante pour garantir une justice pour tous les innocents.
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