Le Premier ministre jordanien, Omar Razzaz, a affirmé que son pays payera cher si le Parlement rejetait le projet de loi sur les impôts, un projet soutenu par le Fonds monétaire international (FMI). Selon l’agence de presse Reuters, Razzaz aurait informé les élus qui discutent le projet de loi en question que le rejet du texte amènerait le Royaume à payer de grands taux d’intérêt sur ses dettes extérieures.
Rappelons que le gouvernement a déposé le projet de loi auprès du Parlement en septembre dernier après avoir retiré un ancien texte ayant provoqué de grandes protestations au cours de l’été 2018. Par ailleurs, la Jordanie a imposé une nouvelle taxe générale sur les ventes et a annulé la subvention du pain et ce dans le cadre d’un projet financier d’une durée de trois années qui a été validé conjointement avec le FMI. Ce plan vise à baisser le taux de dette général de 37 milliards de dollars qui est équivalent à 95% du PIB.
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