La séance de négociations entre une délégation gouvernementale et les dirigeants de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), tenue mardi, n’a abouti à aucun accord au sujet de la crise de la Société tunisienne des industries de pneumatiques (STIP) ; cet échec a amené la délégation de l’UGTT, présidée par son secrétaire-général, Noureddine Taboubi, à se retirer de la rencontre et à accuser le gouvernement de laxisme dans son attitude avec un investisseur non sérieux.
Face à cette crise continuelle, l’UGTT a décrété une grève générale dans le secteur pétrolier – dans toutes les sociétés pétrolières du pays – qui aura lieu demain, vendredi 15 décembre 2017. Cette grève servira à soutenir les ouvriers de la STIP.
Notons que le chef du gouvernement tunisien s’est engagé à respecter le contenu de l’accord du 20 novembre lors de sa dernière rencontre avec le bureau exécutif de l’UGTT. Youssef Chahed avait assuré qu’il tiendra un Conseil ministériel restreint pour étudier la crise de la STIP. De son côté, la centrale syndicale avait proposé de transformer une partie des dettes des banques publiques en des participations dans le capitale de la STIP.
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